Stéphane Quennet - Banque populaire : Stéphane Quennet, Banque Populaire, fait le bilan des challenges QVST réalisés avec Kiplin

Stéphane Quennet, Banque Populaire, fait le bilan des challenges QVST réalisés avec Kiplin

MANAGEMENT RH / QVT ||
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13/06/2022
Stéphane Quennet  - Banque populaire
Stéphane Quennet
Secrétaire du Comité Social et Economique de Métropole (CSEM) de la Banque régionale d'escompte et de dépôts (BRED)
Banque populaire

Près d’un an après avoir mis en place son premier challenge - suivi de deux autres en 2021 - avec l’entreprise Kiplin, le secrétaire du CSEM de la BRED Banque populaire, Stéphane Quennet, revient sur les objectifs et les résultats de l’expérience.

Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer ces challenges ? Pourquoi avoir choisi Kiplin ?
Cela fait plus d’un an que nous avons lancé le projet, en hiver 2021. Dans un contexte de confinements successifs, nous avions arrêté toutes nos activités classiques ; voyages, sorties culturelles, etc. Nous cherchions des idées d’activités à proposer aux salariés de la BRED, qui sont près de 3500 situés en Île-de-France ou en Normandie. L’idée est venue de proposer une activité pour faire sortir les gens qui, de manière globale, sont devenus plus sédentaires ou faisaient moins de sport.

Le choix de Kiplin s’est fait un peu par hasard, avec l’envie d’une proposition ludique. Après quelques recherches, l’entreprise nous a paru correspondre à ce que nous recherchions.

Comment le projet s’est-il coconstruit ? En quoi consistaient les challenges ?
Nous avons bénéficié d’un vrai accompagnement de la part de Kiplin. C’était très important pour nous, car nous n’avions pas forcément le temps ou les compétences techniques pour ce genre d’activités. Ils ont vraiment tout pris en charge.

Vis-à-vis du projet, l’entreprise nous a proposé plusieurs jeux sur leur application mobile. Nous avons eu le temps d’en tester plusieurs, de nous pencher sur leur facilité d’utilisation, puis de définir un planning de mise en œuvre. Nous souhaitions un jeu simple pour commencer, afin d’encourager le maximum de salariés à s’inscrire.

Le concept général était de réaliser des challenges par équipe de cinq, sur une idée très simple : plus on marche, plus on marque des points. En plus de cela s’ajoutaient des points supplémentaires via des défis réguliers, avec des objectifs de marche ou des questions. Le premier challenge s'est très bien passé, et nous avons décidé d’en faire deux autres avec de nouvelles idées. Le deuxième proposait un système d’énigme à résoudre par la collecte d’indices en marchant. Le troisième permettait de reverser un don à l’association de son choix, dont le montant correspondait à la marche. Notre objectif, c’était de proposer des activités un peu physiques pour améliorer la santé des salariés, mais aussi de créer du lien entre eux, tout en apportant une dimension solidaire. Tout a été cadré par Kiplin, nous avons simplement eu à définir nos envies, puis à faire de la communication auprès de nos salariés.

Quels ont été les retours ?
Cela a montré tout d’abord que le CSE reste innovant, que nous pouvons proposer des activités qui sortent un peu de l’ordinaire. Près de 400 salariés se sont inscrits sur l’ensemble des trois challenges, et certains ont pris ou repris goût à la marche grâce à cela. Plus généralement, cela a permis de créer un petit peu d’animation et peut-être de donner des idées pour la suite.

Quelle suite envisagez-vous au sein du CSEM ?
Pour le moment, l’expérience avec Kiplin n’est pas reconduite, pour diverses raisons, dont la période électorale. Cette année, nous avons néanmoins lancé une réflexion sur la transition environnementale. Il est donc probable que la future initiative de ce type soit liée à cette problématique. Actuellement, nous venons de terminer notre enquête auprès des salariés sur leurs attentes vis-à-vis du CSE, donc les prochaines actions auront probablement lieu en 2023.

Plus largement, je pense qu’il est important de signaler que le CSE est bien entendu un acteur de la QVST, mais il ne se substitue pas à l’entreprise. Ce sont avant tout les conditions de travail qui créent le bien-être des salariés. Notre rôle est important, mais il est complémentaire.

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