Qu'est-ce qui vous a poussé à créer Woofer ?
Nous avons créé Woofer en 2021, avec Stéphanie Langlois et
Guillaume Robert, selon trois axes :
- offrir une écoute. Nous mettons à disposition toute une boîte à outils autour de la QVT, dont tout un espace prévention et alerte des comportements inappropriés.
- donner la parole aux collaborateurs, au travers de feedbacks.
- permettre aux entreprises d’incarner leurs valeurs. C’est-à-dire offrir toute une bibliothèque de contenus sur de nombreux sujets liés à la RSE, et à la prévention.
Un des déclencheurs a été de constater que, dans notre vie
professionnelle, nous avons tous déjà eu le sentiment que notre
voix n’était pas réellement entendue dans notre structure. Nous
avons aussi rencontré beaucoup de personnes qui perdaient le sens
de leur travail, à cause de cela. Donc nous nous sommes posé la
question « comment faire en sorte que la voix de chaque
collaborateur compte dans l’organisation ? ».
Quels ont été les retours jusqu’à présent ?
Woofer connaît une croissance soutenue, avec un peu plus de 30
clients en un an. Jusque-là, nous n’avons connu aucun client qui
nous a quitté, ce qui est le meilleur indicateur de satisfaction.
Nous observons également des résultats sur les actions ; la
solution a impulsé des démarches au niveau des comités de
direction notamment, en permettant à ceux-ci de s’intéresser
facilement aux problématiques qui les concernent. De manière
générale, nous constations que chaque entreprise va personnaliser
notre solution en fonction de ses besoins. Certaines vont
s’intéresser particulièrement à la question du harcèlement,
d’autres à la prévention des risques, etc.
Quelles évolutions envisagez-vous ? Quelle est la suite
pour vous ?
La priorité actuellement, c’est de parfaire notre outil de façon
technique. Notamment pour renforcer l’anonymat des
collaborateurs, mais aussi avec la volonté d’ajouter une couche
d’intelligence artificielle qui permettrait de suggérer des
actions auprès des entreprises. D’un point de vue commercial,
nous souhaitons développer les marchés en France et en Europe. Et
enfin, nous souhaitons renforcer l’équipe et continuer à recruter
pour atteindre l’objectif d’une équipe de 25 à 30 personnes d’ici
fin 2023. Nous sommes par ailleurs en recherche de fonds,
notamment d’éditeurs de logiciels qui pourraient être intéressés
par notre solution.