Quel est l’objectif de cette charte pour votre entreprise
?
Dans le sillage de l’application de la charte « Objectif CO2 »,
tout a été mis en place pour prouver que nous sommes
éco-responsables au niveau du transport. Et ce, même si ce n’est
pas évident pour un secteur comme le notre. Elle illustre notre
volonté d’être plus éco-responsable dans notre activité.
Qu’implique-t-elle au quotidien pour votre activité
?
Nous faisons un bilan continu sur notre activité et son impact
sur l’environnement afin de prendre des mesures adéquates. On
évalue notre organisation au niveau des tournées. On est attentif
sur la façon dont sont chargés nos camions, sur ce qu’ils
consomment, comment ils sont entretenus. Par exemple, nous avons
changé d’huile de vidange pour nos véhicules pour un produit plus
écologique. On calcule le CO2 émis par tournée, par véhicule, par
chauffeur. On est beaucoup plus vigilants. Nous
avons sensibilisé tous nos chauffeurs sur ces thématiques. Ils
ont notamment effectué une formation sur l’éco-conduite. Et nos
équipes y sont sensibles.
L’application de la charte, justement, a-t-elle été bien
accueillie par les salariés ?
C’est un très gros suivi, un engagement de long terme. Nos
équipes seront évaluées sur ces principes chaque année. Nos
collaborateurs savent qu’il y a forcément des modifications à
faire déjà dans notre vie de tous les jours et donc aussi dans
notre travail concernant le changement climatique. Cela fait plus
de travail, certes, mais ils sont engagés. Il y a un sentiment de
le faire pour la bonne cause qui prévaut.
Lutter contre le dérèglement climatique, est-ce une
contrainte ou un défi ?
Evidemment, nous subissons parfois certaines choses en
conséquence de la lutte contre le dérèglement climatique. C’est
surtout vrai au niveau financier. Mais on est obligé d’y être
sensible aujourd’hui. Nous faisons ce qu’il faut. Par exemple,
dans la totalité de nos 50 000 m2 de dépôts, tous les néons ont
été remplacés par de la lumière LED. Nous mettons bout à bout les
petites actions.