Pour accompagner votre réflexion, je vous rappelle ici ce qui est
considéré comme zone privée et zone sensible. Sachant que
le cloisonnement est de rigueur…
Les zones privées sont à protéger contre les accès non autorisés.
Pour ce faire, un contrôle d’accès doit être mis en
place, basé sur la détention d’un secret (code d’accès
par exemple) ou la détention d’un moyen (badge personnel par
exemple).
L’aspect pratique se matérialisera par l’affichage aux entrées d’un avertissement relatif aux limites d’accès sur zone. En parallèle, des plages horaires d’accès devront être déterminées conformément aux besoins des intervenants. Pour contrôler l’ensemble, un dispositif de détection et de surveillance sera mis en place et opéré y compris en dehors des heures d’accès autorisées.
Pensez aussi aux exceptions ! Des mesures d’accès dérogatoires en cas d’urgence doivent être établies et documentées. Enfin, les visiteurs devront toujours être accompagnés lors de leurs accès tandis que les pièces inoccupées seront systématiquement verrouillées.
Les zones sensibles sont bien entendu elles-aussi à protéger contre les accès non autorisés, mais de façon renforcée via un contrôle d’accès à deux facteurs personnels. Dans le cas de la création d’une telle zone, vous pourrez réutiliser la même base que pour une zone privée.
Avertissement sur les limites d’accès, plages horaires d’accès, mesures dérogatoires, accompagnement des visiteurs… En outre, un système de vidéo-protection devra être adjoint aux dispositifs de détection et de surveillance. Ajoutons qu’il vous faudra organiser le contrôle mensuel des journaux des accès aux zones sensibles.
Voici le B.A.-BA, mais n’hésitez pas à optimiser et compléter les procédures relatives au travail en zone privée/sensible avant de les diffuser aux personnels concernés.