Touchant plusieurs dizaines de milliers de salariés en France chaque année, le Syndrôme d'Epuisement Professionnel (SEP), plus communément appelé burn out, est encore un sujet mal pris en compte dans un grand nombre d’entreprises. Pour cause : un manque de sensibilisation dans les organisations, et une définition encore floue aux yeux du grand public.
Afin de prendre en compte la mesure du problème, développer des actions et accompagner les victimes du SEP, la CFE CGC publie un guide pratique de la CFE-CGC disponible gratuitement en ligne.
Celui-ci propose notamment des critères précis pour identifier les symptômes annonciateurs du burnout, les étapes du SEP chez l’individu, mais aussi de nombreuses solutions pour prévenir et réparer le syndrome.
Reconnu comme un « phénomène lié au travail » par l’OMS, mais pas comme maladie professionnelle, le SEP peut faire l’objet de réparations. La responsabilité de l’employeur peut également être engagée, rappelle le guide. L’INRS insiste par ailleurs sur le fait que le SEP n’est pas le fait d’une « fragilité individuelle », mais bien la conséquence d’une situation pathogène.
Il est à noter que les affections psychiques liées au travail peuvent représenter un coût très important pour les entreprises, qui doivent faire face à l’absence de leurs salariés en congés maladie. C’est pourquoi la CFE-CGC invite les entreprises à réunir sans attendre leurs cadres, leurs représentants des salariés et la médecine du travail pour concevoir des actions de suivi, de sensibilisation et des objectifs précis afin d’améliorer globalement la QVT et se prémunir de l’apparition de SEP.
À l’échelle individuelle, les travailleurs sont aussi encouragés à adopter une attitude solidaire et bienveillante en se tournant vers leurs collègues en difficulté.
En savoir plus :
- Comment identifier le syndrome d’épuisement professionnel – Guide pratique CFE-CGC
- Guide d’aide à la prévention du syndrome d’épuisement professionnel ou burnout - INRS