Une sinistralité latente

DOSSIER
SECURITE DE LA PRODUCTION ET DES CHANTIERS || Sécurité de la production et des chantiers / 03/11/2022

La sinistralité pour les travailleurs du BTP a donc des origines variées : manutention manuelle, chutes de hauteur et de plain-pied, outillage à la main.

Cordée sur le toit

 

Accidents réguliers    

Mais à quel point le secteur est-il accidentogène ? En 2016, l’Iris-ST avançait que pour les entreprises de moins de 20 salariés, un employé sur six avait été victime d’un accident du travail, soit un accident toutes les 2 minutes. Selon l’Assurance Maladie, en 2018, le secteur concentrait environ 14 % des accidents du travail, 5 % des accidents de trajet et 15 % des maladies professionnelles. Et en 2021, elle dénombrait 56 accidents pour 1 000 salariés.

Un reflux relatif    

Malgré les risques plus élevés, le nombre d’accident diminue. Une baisse générale des accidents du travail et maladies professionnelles a été particulièrement constatée en 2020, pandémie de Covid-19 oblige (- 17,7 %). Celle-ci doit tout de même être nuancée. Le secteur du BTP est celui qui a enregistré la plus faible baisse (-12,8 %), avec 11 274 accidents de travail de moins qu’en 2019.

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