Céline Attias - Cabinet de coaching Holiwork : Holiwork : comprendre le nouveau rapport des jeunes au travail

Holiwork : comprendre le nouveau rapport des jeunes au travail

MANAGEMENT RH / QVT ||
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10/07/2024
Céline Attias  - Cabinet de coaching Holiwork
Céline Attias
Executive & business coach, fondatrice
Cabinet de coaching Holiwork

Depuis la crise du Covid-19, les entreprises sont nombreuses à constater un changement drastique chez les jeunes concernant leur rapport au travail. Rémunération, équilibre vie pro-vie perso, bien-être au travail… les nouveaux travailleurs sont à la fois plus exigeants et volatils. Pour s’adapter, les entreprises cherchent à les fidéliser.

En quoi consiste l’activité d’Holiwork ?
Holiwork est un cabinet de conseil qui a pour objectif d’insérer les personnes et de les accompagner pour qu’elles prennent du plaisir à travailler et donnent un sens à leur carrière. Notre précepte est de travailler en étant performant sans s’user, miser plutôt sur l’efficience que sur la performance. Évidemment, prendre soin de sa santé est un levier hyper important pour être bon au travail. Nous proposons différents types d’accompagnements pour les personnes qui remettent en question leur carrière (bilan de compétence) ou des entreprises qui veulent fidéliser leurs collaborateurs et trouver des nouveaux modèles de collaboration.

Pourquoi les jeunes ont-ils la réputation d’être moins attachés à leur travail ?
La grosse différence entre les jeunes et les générations précédentes c’est le contexte économique. Avant, avoir un poste en entreprise était un objectif de reconnaissance sociale ainsi qu’un statut valorisant. Aujourd’hui les jeunes ont une approche différente car ils ont plus de choix et n’ont pas peur de quitter leur travail. On sent aussi l’impact du multimédia et des réseaux sociaux. Ils ont beaucoup plus de matière de comparaison en direct. Le rapport à la hiérarchie n’est plus du tout le même également. En somme le monde de l’entreprise est en train de changer car ils sont les nouveaux collaborateurs.

Le rapport est devenu beaucoup plus pragmatique ?
La pandémie a été un électrochoc. À 18-20 ans, les jeunes ont été au contact direct avec la maladie, la mort etc. Ils n’ont plus l’insouciance que l’on attendrait d’eux, pour cette raison. Le travail est ainsi devenu une transaction. Ils mesurent l’effort à fournir par rapport à ce que ça va leur apporter. Les critères de cette valeur sont pluriels : argent, temps, bien-être). S’il y a trop de difficultés, ils n’hésiteront pas à partir ou chercher mieux ailleurs. Les jeunes sont moins idéalistes, moins naïfs mais surtout plus froids concernant le monde professionnels, beaucoup plus terre à terre.

Mais alors, que peuvent faire les entreprises pour garder leurs effectifs ?
À l’entreprise d’avoir la même approche pragmatique pour fidéliser. Au départ, je conseillerais avant tout de mieux choisir les profils. La fidélisation commence par le recrutement des bonnes personnes. Il y a un vrai travail de fond à faire sur l’identité de son entreprise. Mais bien-sûr, le plus important est de construire une relation de confiance et d’attachement. Cela demande du temps mais il y a un ensemble d’actions que l’entreprise peut mettre en place pour développer du lien : travailler le cadre, être transparent sur les attentes vis-à-vis du salarié. Mais aussi l’aider à trouver une solution plutôt que lui dire quoi faire, fêter les victoires et reconnaitre ce qui a été accompli.

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