Les dirigeants de TPE/PME sont-ils en bonne santé ?

En février et mars 2024, plus de 1 500 dirigeants ont participé à une étude mettant en lumière leur état de santé physique et mentale. L'accent a été particulièrement mis sur les conséquences des maladies de longue durée. Voici les résultats principaux de cette étude :

Quid de la santé physique des dirigeants de TPE/PME 

Les dirigeants face à la maladie 

87 % des chefs d’entreprise ayant des problèmes de santé ont décidé d’en parler à leur entourage professionnel. Les maladies les plus fréquemment citées sont : le cancer (35%), les maladies chroniques (25%) et les maladies cardio-vasculaires (13%).

Du fait de ces problèmes de santé, 44 % d'entre eux ont exprimé des inquiétudes quant à l'avenir de leur entreprise. 21 % ont observé une diminution de leur chiffre d'affaires durant ces périodes difficiles.

Un suivi médical insuffisant 

32 % des dirigeants admettent avoir reporté leurs consultations médicales au cours des 12 derniers mois, principalement par manque de temps. 10% annoncent quant à eux ne jamais voir de médecin. Un taux encore plus élevé dans les secteurs économiquement fragiles comme la construction (15 %) et les transports (22 %).

Quid de la santé mentale de dirigeants de TPE/PME

Les dirigeants face aux défis de la santé mentale

En 2024, 39 % des dirigeants jugent leur santé mentale passable ou mauvaise. Les secteurs de l’agriculture (38 %) et de la construction (29 %) sont les plus concernés.

Un équilibre vie personnelle / vie professionnelle difficile à maintenir 

37% des dirigeants peinent à concilier leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Les agriculteurs sont en cela des profils particulièrement touchés avec un pourcentage de 57%.

Des solutions pour prévenir ces risques 

Pour maintenir une bonne santé physique et mentale, 82% ont instauré des pratiques de prévention santé au quotidien. Ils sont notamment 54 % à avoir repris une activité physique régulière, dépassant pour la première fois l'importance de manger sainement (48 %). Cet intérêt pour le sport est particulièrement marqué chez les plus jeunes (18/24 ans - 74 %) et les plus âgés (+65 ans - 65 %).