Pourquoi avoir créé cette offre de formation, ouverte à
tous les publics ?
Notre unité PRC existe depuis une trentaine d’années. À
l’origine, il s’agissait d’une unité de soutien pour le CNRS,
mais nous nous sommes rapidement étendus en constatant qu’il y a
un besoin et une forte demande d’experts. Nous avons donc mis nos
compétences en conseils et formations au service de laboratoires,
d’entreprises du secteur de la chimie, mais aussi d’acteurs
industriels, notamment de la métallurgie.
Nos formations s’adressent aux utilisateurs de produits
chimiques, comme aux animateurs de prévention et aux médecins du
travail, selon plusieurs niveaux. Nous assurons des sessions «
inter-entreprises » via l’organisme de formation CNRS Formation
Entreprises, mais nous proposons également d’intervenir
directement dans les structures de façon plus personnalisée. Ces
interventions à la carte permettent aux organisations de
travailler directement sur les thématiques qui leur sont propres.
Pour cela, il suffit de nous contacter ou de contacter
l’organisme de formation directement.
Quels ont été les grands changements ces dernières années
?
Évidemment, nous prêtons particulièrement attention aux
changements dans les réglementations et les préoccupations et
nous nous adaptons en fonction de cela, mais les objectifs
pédagogiques de nos formations restent relativement les mêmes.
Nous nous adressons aux salariés qui manipulent les produits et à
leurs managers pour la prévention, donc les pratiques de sécurité
conservent un même esprit.
Dans notre offre de formation, comme nous avons tout de même un
attachement avec le CNRS, nous avons à cœur d’apporter des
connaissances concrètes sur les produits et leurs conséquences.
Notre objectif, c’est que les stagiaires puissent avoir une
compréhension globale des dangers des produits et des enjeux
auxquels ils sont confrontés.
Comment la prévention du risque chimique devrait-elle
évoluer ?
Le risque chimique est de plus en plus pris en compte, notamment
dans la formation initiale, et c’est une bonne chose. Mais nous
sommes convaincus qu’il reste encore beaucoup de choses à faire
dans ce sens. C’est pourquoi nous continuerons évidemment nos
missions de prévention et de formation, tout en encourageant
l’acquisition de nouvelles compétences dans les
organisations.