Les risques visés par le FIPU
Le FIPU se concentre sur trois risques ergonomiques principaux :
- manutentions manuelles de charges,
- postures pénibles (positions forcées des articulations),
- vibrations mécaniques.
Ces risques sont responsables de plus de 87 % des maladies professionnelles reconnues chaque année.
Le rôle des branches professionnelles
Les branches professionnelles jouent un rôle essentiel dans la définition des priorités du FIPU. Elles sont chargées d'identifier les métiers et activités exposés aux risques ergonomiques. Ces métiers, une fois reconnus, ouvrent droit à des taux de prise en charge majorés pour les entreprises concernées.
Le FIPU permet également de financer les organismes de prévention de branche, comme l'OPPBTP pour le secteur du bâtiment, afin d'intensifier leurs actions de prévention.
Les financements pour les entreprises
Depuis le 18 mars 2024, toutes les entreprises du régime général et les travailleurs indépendants ayant souscrit à « l’assurance volontaire individuelle AT/MP » peuvent faire une demande de subvention. Les financements peuvent couvrir plusieurs types d’actions :
- achat d’équipements adaptés à la prévention,
- formations et diagnostics sur les risques ergonomiques,
- aménagements de postes de travail pour prévenir la désinsertion professionnelle,
- prise en charge partielle des frais de personnel impliqué dans la mise en place de ces actions.
Les demandes se font en ligne via le portail net-entreprises (compte AT-MP) et sont traitées par les caisses régionales de sécurité sociale (Carsat, Cramif, CGSS, CSS), selon l’ordre d’arrivée et les budgets disponibles.
Un soutien pour les salariés en reconversion
Le FIPU permet aussi de soutenir les salariés exposés aux risques ergonomiques qui envisagent une reconversion professionnelle. Grâce au « projet de transition professionnelle », ces salariés peuvent bénéficier d’une formation certifiante financée, avec une prise en charge partielle des coûts pédagogiques et de la rémunération.
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