L'étude réalisée auprès d’un échantillon de 1 037 actifs
travaillant dans un bureau - révèle que les actifs interrogés
passent en moyenne 6,7 heures/journée de travail assis.
76% d’entre eux déclarent avoir eu mal au dos et les femmes
sont les plus touchées par la douleur.
Phénomène inquiétant, la douleur affecte de plus en plus les
jeunes adultes puisque les 18/29 ans sont 71% à se plaindre
d’avoir eu mal au dos et cela grimpe à 78% pour les 30/39 ans.
Lombaires et cervicales sont les zones identifiées comme les plus
douloureuses et la consultation chez un professionnel de santé
s’est avérée nécessaire pour 67% des personnes ayant souffert du
dos au cours de l’année écoulée.
46% des actifs sollicités considèrent ainsi que le mal de dos
constitue une gêne dans leur vie personnelle et 43% dans leur vie
professionnelle. 92% des personnes interrogées estiment que le
mal de dos est synonyme de véritable handicap pour les personnes
qui en souffrent et 91% pensent que ce problème est susceptible
de tous nous concerner.
Les premières causes identifiées du mal de dos sont : une
mauvaise posture au travail, le stress et les tensions dans
l’entreprise.
Rappelons que la lombalgie est l’une des pathologies les plus
fréquemment rencontrées en milieu professionnel : elle
représenterait 13% des motifs d’accidents de travail avec arrêt
de travail, avec une durée moyenne d’arrêt de travail de 33
jours, pour un total de 3,6 millions de jours d’arrêt. La
lombalgie chronique - au-delà de 180 jours -concerne 5 à 10% des
patients lombalgiques en France. (Source : Direction Générale de
la Santé en collaboration avec l’INSERM / Rapport du GTNDO –
2007).
« En France, les lombalgies sont la 1ère cause d’invalidité
avant 45 ans, il serait peut-être donc temps de considérer le mal
de dos comme l’un des enjeux majeurs de notre société !
Nous sommes de plus en plus sédentaires alors que la position
assise n’est pas naturelle. Par obligations professionnelles,
nous passons un nombre d’heures infini derrière un bureau et à
une époque où l’informatique - ainsi que les réseaux sociaux -
accaparent notre quotidien, il faudrait bannir la position
statique, dispenser les bonnes postures afin d’éviter
l’apparition des troubles qui peuvent devenir chroniques,
privilégier l’ergonomie et le mouvement même en étant assis
» alerte Patrick d’Auvigny, président de La Boutique du Dos, à
l'origine de cette étude.