Eric HANOT - NILFISK : La protection de l’environnement est devenu la problématique prioritaire de notre métier

La protection de l’environnement est devenu la problématique prioritaire de notre métier

|| Hygiène propreté nettoyage
/
01/01/2010
Eric HANOT - NILFISK
Eric HANOT
Directeur Marketing et des Services
NILFISK

Pouvez vous nous présenter Nilfisk ?
Nilfisk est un groupe danois fondé au début du XXe siècle. Présent dans plus de 70 pays, via 55 filiales directes, le groupe est devenu le leader mondial du marché de l'équipement professionnel de nettoyage. Nilfisk France est la plus importante filiale européenne du groupe et est membre de l’association des fabricants et importateurs de matériels et produits pour l’industrie du nettoyage (AFIMIN).
Nous apportons des solutions aux sociétés de nettoyage, aux collectivités et institutions, à l’industrie. La spécificité française de Nilfisk est de couvrir tous les domaines du nettoyage (aspiration professionnelle, centrale d’aspiration, nettoyage des sols, nettoyage haute pression…) et de proposer une expertise technique et de service importante. Notre effectif de 180 personnes compte plus de 55 techniciens qui se déplacent directement chez le client avec un camion atelier. Le service est primordial pour notre société.
L’innovation et la recherche sont également partie intégrante de notre fonctionnement et un avantage certain sur un marché concurrentiel : Nilfisk propose plus de 35 nouveaux produits chaque année, conçus dans nos laboratoires de recherche puis dans nos usines de fabrication.

Quelles sont aujourd’hui les problématiques du nettoyage industriel ?
La protection de l’environnement est devenu la problématique prioritaire de notre métier. Nos machines doivent évoluer de façon à consommer moins d’eau et moins de détergent. Nous travaillons également sur des produits verts et biodégradables : que ce soit pour les produits comme pour les machines elles-mêmes. Les industriels sont très concernés par le recyclage des déchets et le retraitement de l’eau (qui coûte de plus en plus cher) : les considérations écologiques font partie de la quasi totalité des cahiers des charges. Nos laboratoires ont donc conçu des machines innovantes, fabriquées dans des matériaux recyclables et utilisant peu d’eau et peu de produit : la fabrication à grande échelle permet de proposer des matériels de moins en moins coûteux pour l’utilisateur. Comme quoi, protéger la planète ne coûte pas plus cher !

Quels sont les enjeux de demain ?
La tendance actuelle va assurément se poursuivre : nous allons concevoir des matériels de plus en plus innovants, faisant largement appel à l’électronique et aux nouvelles technologies. L’objectif est de progresser dans le recyclage des matériaux : il n’y a pas encore de législation précise sur le sujet mais on va y venir et c’est déjà une priorité pour les industriels.
Autre point important qu’il faudra prendre en compte : la santé et la sécurité des utilisateurs. La sécurité est déjà une notion intégrée dès la fabrication de l’outil mais la tendance va vers un accroissement des obligations réglementaires sur le sujet. Les normes sont assurément ce qui fait avancer le marché actuel : de plus en plus de contraintes existent concernant les poussières de bois, d’amiante ou de ciment, les zones ATEX, le niveau sonore des machines… Nos clients nous demandent des certifications et les solutions de nettoyage et de traitement de l’air doivent s’adapter à ce nouveau contexte. Les nanomatériaux sont également un enjeu important des prochaines années : nous travaillons déjà aux solutions pour les capter, les retenir et pourquoi pas les intégrer à nos matériels.

Vous serez présents à Préventica Lille en 2010. Qu’attendez-vous de la manifestation ?
Préventica est un très bon salon pour nous : les contacts y sont de qualité. A Lille, nous viendrons rencontrer des prospects bien sûr mais aussi nos clients.
En période de crise nous nous recentrons sur les moyens de communication qui fonctionnent et les salons régionaux tel que Préventica sont porteurs. Les clients se déplacent de moins en moins sur les salons parisiens, leur préférant des rendez-vous régionaux, Marseille ou Lille par exemple.