Beaucoup d’intervenants différents travaillent sur un chantier et la sécurité doit être l’affaire de tous

Pouvez-vous nous présenter la société Merle ?

La société a été créée dans les années cinquante par la famille Merle, à Langeac (43). Dans les années 90, la famille s’est retirée du capital qui a été repris par le groupe Vinci. Aujourd’hui, c’est une PME de 83 personnes implantée en Sud Auvergne. L’appartenance à Vinci apporte une solidité financière à l’entreprise et offre des outils techniques, commerciaux et financiers performants. L'Entreprise MERLE intervient sur tous types de chantiers, du plus grand au plus petit, en lots séparés ou en entreprise générale, pour tous travaux de construction de bâtiments et de génie civil, hors ouvrages d’arts.
Nous sommes une entreprise structurée, organisée par son histoire et sa localisation (forte implication régionale) avec des méthodes de travail rigoureuses.

La prévention des risques professionnels occupe une place centrale dans l’entreprise MERLE.  Parlez-nous de vos actions dans ce domaine.

Nous mettons en place un certain nombre d’outils visant à respecter les obligations réglementaires (document unique par exemple) comme toutes les entreprises, mais nous allons bien plus loin que ce que nous dicte la loi. Nous sommes extrêmement vigilants dans la phase de préparation de nos chantiers. Nous tenons à ce que nos ouvriers travaillent dans des conditions optimum de confort et de sécurité, comme dans un atelier sédentaire. Nous sommes également attentifs à la fourniture d’EPI adaptés et de qualité. Par ailleurs, nous organisons toutes les semaines un "quart d’heure sécurité". Ouvriers, chefs de chantiers et Direction y abordent les accidents ou incidents survenus au cours la semaine précédente, discutent des tâches de la semaine et de leur organisation en toute sécurité. Ce moment, basé sur le dialogue, est aussi l’occasion de rappeler les procédures générales de sécurité. Je suis très attaché à une prise de conscience individuelle des salariés : notre rôle est de mettre à disposition les moyens de prévention mais cela ne sert à rien sans responsabilisation de chacun. Pour les aider à prendre conscience des risques et rester vigilants, nous organisons également des formations collectives, assurées par une personne extérieure à l’entreprise (pour favoriser le dialogue) et des réunions hebdomadaires avec les conducteurs de travaux. Enfin, nous menons des actions de sensibilisation en direction de nos sous-traitants : beaucoup d’intervenants différents travaillent sur un chantier et la sécurité doit être l’affaire de tous.

C’est dans cette optique de sensibilisation de l’ensemble de vos personnels que vous participerez à Préventica Lyon en juin prochain ?

C’est en effet l’une des raisons. Il est important de permettre au personnel de l’entreprise de rencontrer les professionnels de la prévention, de pouvoir échanger dans un cadre différent et surtout de voir ce qui se fait ailleurs (nous vivons un peu en autarcie sur nos chantiers). Nous allons faire venir les membres du CHSCT et les conducteurs de travaux sur le salon. Nous pensons que Préventica, en leur donnant accès à ce qui se passe ailleurs, peut les aider à progresser dans leur démarche de prévention. Pour ma part, je veux apprécier ce qui se passe à l’extérieur de l’entreprise et du groupe afin de continuer à progresser. Je viens chercher des solutions techniques auprès des professionnels. Par exemple en février à Toulouse, j’ai trouvé réponse à certaines de nos problématiques et je suis convaincu qu’il en sera de même à Lyon.