Richard GABORIT - GROUPE BRIOCHE PASQUIER : Notre politique de prévention est baséesur un accompagnement personnalisé de chaque ligne de production

Notre politique de prévention est baséesur un accompagnement personnalisé de chaque ligne de production

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01/11/2008
Richard GABORIT - GROUPE BRIOCHE PASQUIER
Richard GABORIT
Coordinateur sécurité, site de Cerqueux
GROUPE BRIOCHE PASQUIER

Pouvez-vous nous présenter le Groupe Brioche Pasquier ?

Brioche Pasquier est une entreprise née en 1974, lors de la transformation de la boulangerie familiale des Pasquier en société Sarl. La structure s'est petit à petit agrandie jusqu'à devenir en 1980 une SA, leader du marché français de la viennoiserie. La famille tient encore aujourd'hui les rênes de cette entreprise qui emploie environ 3 000 personnes sur 16 sites de production (5 pour les brioches, 4 pour la pâtisserie et 7 pour les biscottes). L'entreprise est également présente à l'international par le biais d'identités commerciales en Italie, Allemagne, Belgique et Grande-Bretagne.

Quels sont les principaux risques professionnels sur les sites de production ?

Nous appartenons au secteur de l'industrie agroalimentaire. De ce fait, les salariés travaillent sur des chaînes de production ou dans des unités de conditionnement. Les risques liés à la manutention manuelle prédominent. Nous sommes également confrontés à de nombreux problèmes de TMS.

Que mettez-vous en place pour prévenir ces risques ?

Notre politique de prévention est basée sur un accompagnement personnalisé de chaque ligne de production (10 lignes par site). Des réunions ont lieu tous les trimestres avec les responsables de chaque ligne. Nous faisons le point des accidents et maladies déclarés. Cet état des lieux nous permet de définir des objectifs précis en fonction des problèmes ou points de sécurité défaillants : modification du poste de travail, meilleure prise en compte de l'ergonomie, achat de matériels ou d'EPI…
Une infirmière du travail est présente en permanence sur le site : nous travaillons ensemble et partageons nos connaissances afin de mettre en place la politique de prévention des risques la plus efficace possible.

Vous vous êtes déplacés sur le Congrès/Salon Prévent'Ouest, à Nantes en juin dernier. Que recherchiez-vous ?

En effet, j'ai passé une journée sur Prévent'Ouest, accompagné des coordinateurs sécurité de plusieurs sites de production, de notre infirmière du travail et du responsable sécurité du groupe. Je connaissais le salon de réputation mais c'était ma première visite. Nous avions organisé notre déplacement en amont de façon à cibler vraiment les sujets qui nous intéressaient le plus. Nous n'aurions de toute façon pas pu tout voir car le salon est très vaste. Notre objectif était double. D'une part, nous souhaitions rencontrer nos fournisseurs habituels, présents sur le salon. Par ailleurs, nous voulions prendre de nouveaux contacts, dans d'autres secteurs de risques et nous documenter. Nos démarches de prévention s'étoffent petit à petit car il n'est pas possible de tout faire en même temps. Les pôles qui nous intéressaient en priorité étaient ceux de la manutention, du levage et de l'aménagement des espaces de travail. Nous étions curieux des dernières innovations dans ces trois domaines car c'est grâce à ces dernières que nous ferons progresser nos démarches de prévention.

Quelles sont les conséquences de cette visite sur votre politique de prévention des risques ?

Nous avons ramené de nombreux contacts de fournisseurs et d'organismes qui peuvent nous aider à réduire encore les risques inhérents à notre métier. Depuis le salon, des essais de matériels, dans les domaines de la manutention et des EPI, ont été réalisés auprès de nos salariés. Grace à Prévent'Ouest, nous avons par exemple investi dans un casque antibruit correspondant parfaitement à notre activité. Nous allons maintenant équiper toutes nos lignes de production. Nous avons rencontré tellement de monde sur le salon que nous continuons à activer des contacts. Je recevais encore ce matin un fournisseur rencontré sur Prévent'Ouest. Le salon s'est avéré très positif pour notre société. Nous avons besoin d'un tel événement pour continuer à évoluer dans nos démarches de réduction des accidents et maladies professionnelles. Et lorsqu'il se tient dans notre région, c'est encore mieux !