Risques et menaces exceptionnels : quelle préparation ?

SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Sécurité des lieux
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23/01/2013
Le HCFDC (Haut Comité pour la Défense Civile) publie un rapport exceptionnel sur l’état des menaces et risques majeurs en France et fait trente propositions pour améliorer la gestion de crise.



Le HCFDC (Haut Comité pour la Défense Civile) publie un rapport exceptionnel sur l’état des menaces et risques majeurs en France et fait trente propositions pour améliorer la gestion de crise.

Sur 142 pages, le document réalisé à l’occasion du 30e anniversaire du HCDC dresse le portrait d’un monde de plus en plus ébranlé par des risques majeurs.

Dans une première partie, les auteurs traitent des quatre grands risques qui ont connu une évolution notable au cours de l’année 2011, avec une analyse des avancées réalisées et des inquiétudes à considérer  :

  • la menace terroriste avec la prépondérance du danger islamiste et le nouveau défi posé par les individus et groupes auto-radicalisés. Les nouvelles formes de terrorisme sont largement développées : menace NRBC (Nucléaire, radiologique, Biologique, Chiomique, Explosive), cyberattaques…
  • les risques technologiques majeurs avec des facteurs de risques comme la sous-traitance mal maîtrisée, le facteur humain ou encore la méconnaissance des interactions dans les nouveaux process industriels.
  • les risques naturels. Des pertes humaines très lourdes ont été déplorées en 2011. Cette année a été une année record pour les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles, notamment en raison du séisme japonais.
  • le risque nucléaire. Après Fukushima, la sûreté des installations nucléaires est remise en question et le sentiment anti-nucléaire s’est largement développé.

Une seconde partie est consacrée aux principaux retours d’expérience des crises récentes. Quels enseignements tirer des crises liées à des événements aussi dissemblables que la tempête Xynthia, les inondations du Var, le volcan Eyjafjöll, les chutes de neige en Ile-de-France ou la catastrophe de Fukushima.
Un chapitre du rapport est d’ailleurs consacré à la problématique de la gestion de crise en France, dans ses dimensions stratégiques, organisationnelles et partenariales, sans aborder la question des moyens et des budgets nécessaires sur lesquels le HCFDC travaille actuellement.

Pour conclure, le HCFDC présente trente propositions pour améliorer et optimiser en France la gestion de crise publique et privée et la gestion des risques.
Allant de la communication sur les risques et les comportements  à la formation des élus et décideurs en passant par la standardisation des normes de sécurité au plan international, le panorama des solutions avancées est riche et mérite d’être débattu.

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