Les premières assises de la qualité de l'air ont mis en lumière des solutions pour réduire la pollution émise par l'ensemble des secteurs professionnels

SANTE ET ENVIRONNEMENTS POLLUANTS || Hygiène / propreté / décontamination
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21/04/2011
Le ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) et l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) ont organisé les 6 et 7 avril derniers les premières assises de la qualité de l'air


Le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ont organisé les 6 et 7 avril derniers les premières assises de la qualité de l’air. L’un des objectifs visés par ces rencontres était de diffuser le plus largement les connaissances et solutions pour diminuer les pollutions et maintenir une qualité d’air acceptable, conformément aux directives européennes et du Grenelle de l’Environnement.
À cette occasion, de nombreux experts sont intervenus et ont partagé leur expérience en matière de réduction des émissions polluantes. On a pu s’apercevoir que des solutions existent : efficaces, peu couteuses elles pourraient permettre à l’ensemble des secteurs d’activité de limiter leurs émissions.

L’agriculture notamment, qui compte pour 20 à 30% des émissions de particules et 99% des émissions d'ammoniaque, a mis au point de nombreuses solutions pour réduire la pollution atmosphérique. L’élevage devrait être le premier secteur à en bénéficier : ensemencement des litières d'élevage par des microorganismes, abreuvage des animaux par goutte-à-goutte (permet une économie d'eau et une moindre fermentation des litières), modernisation de la ventilation des hangars d'élevage… Ces mesures, réduisant fermentation et bactéries en suspension dans l’air, devraient permettre, outre les bénéfices pour l’environnement, de maintenir les animaux et les agriculteurs en meilleure santé.
En matière de culture, des axes d’amélioration ont également été définis : ils résultent d’une modification de l’organisation (lier conditions climatiques et certaines activités), de solutions techniques et culturales (mettre des couverts végétaux pendant les intercultures pour ne pas laisser les sols nus...).

L’industrie n’a pas été oubliée lors des assises. Et la prise de conscience ne doit pas concerner uniquement les raffineries et les grands groupes. Les PME ont également un rôle à jouer et des solutions leur sont proposées : changements des chaudières très polluantes (les modèles les plus avancés technologiquement favorisent, en outre, les économies d’énergie), réorganisation du travail…
Enfin, le développement de nouveaux modes de chauffage, modernes et performants ainsi que la construction de bâtiments à énergie positive donneront l’opportunité à l’ensemble des activités d’agir, à leur mesure, sur les principaux polluants atmosphériques et d’améliorer la qualité de l’air.

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