Tout le monde se met d'accord pour la protection de la santé des agriculteurs
L'UIPP (union des industries de la protection des plantes) avait programmé une campagne de sensibilisation à la prévention des risques liés à l'emploi de produits phytosanitaires pour le printemps. La volonté d’une approche plus globale a repoussé celle-ci à septembre et ce sont désormais 8 grands acteurs du monde agricole qui se sont réunis pour lancer une vaste campagne de sensibilisation aux risques liés à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques auprès des agriculteurs. Une diffusion des bonnes pratiques commencée ce mois de septembre.
Que ce soit pour Adivalor, les chambres d'agriculture (APCA), Coop de France, le Farre (forum de l'agriculture raisonnée), la fédération du négoce agricole, InVivo (coopérative), les Jeunes Agriculteurs ou l'UIPP, cette campagne d'information est en pleine cohérence avec les actions engagées pour protéger la santé des agriculteurs des risques des pesticides. L'objectif est d'attirer l'attention des utilisateurs sur la nécessité de faire évoluer leurs habitudes de travail : respecter des mesures d'hygiène protectrice, réorganiser le travail, utiliser de manière pertinente les équipements de protection.
La première phase de la campagne, qui a démarré le 8 septembre, vise la protection des mains, premier vecteur de contamination des agriculteurs et de leurs proches. Elle doit s'achever normalement fin décembre. Mais la durée sera modulée selon les retours d'expérience. La campagne se compose d'un plan média dans la presse agricole et d'une distribution sur le terrain d'affiches et de dépliants accompagnés de conseils sur les bonnes pratiques." La seconde phase, prévue pour début 2011 concernera la protection des yeux. Un troisième volet sur les EPI est envisagé mais encore à l'étude. "Nous avons prévu une campagne très souple. Nous sommes tous très excités, car nous attendons de voir comment le message va être disséminé et perçu et nous sommes prêts à faire bouger la forme, les outils et les messages selon les engagements et les retours faits par le terrain", précise le directeur général de l'UIPP.
Par Sophie Hoguin
Source : Actuel-hse