Cybercriminalité : comment améliorer l’efficacité des tests d’intrusion ?

Efficacité des tests d’intrusion
SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Cybersécurité
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01/03/2013
La Fédération des Professionnels des Tests Intrusifs (FPTI) émet un certain nombre de recommandations sur la mise en œuvre d’une démarche de test d’intrusion sur un système d’information.

Un test d’intrusion sur un système d’information doit comporter trois phases :

  • une phase d’initialisation
  • une phase de test
  • une phase de restitution

La phase d’initialisation permet de valider l’ensemble des paramètres du test : intervenants, périmètres, scénario et d’en préciser les conditions techniques : plages horaires, durée…

Lors de la phase de test, le système informatique sera soumis à différents scénarios d’attaques visant à compromettre son intégrité.
L’objectif est d’identifier et d’exploiter les vulnérabilités sur les cibles définies.
Il existe 2 types de scénarios d’intrusion :

  1. Test d'intrusion boite noire ou "en aveugle" : le test d'intrusion est mené sans aucune information sur le système informatique cible (à part les adresses IP cibles).
  2. Test d'intrusion boite grise ou "avec accréditation" : le test d'intrusion est réalisé dans le contexte d'un utilisateur légitime du système informatique (ex : contournement des règles de cloisonnement).

Lors de la phase de restitution, les résultats des tests seront communiqués selon trois modes :

  1. Retour immédiat ou "à chaud" : au fil du test, il s’agit de signaler une vulnérabilité majeure ou de dresser un bilan intermédiaire.
  2. Rapport de test d'intrusion ou livrable : L'intégralité du déroulement du test et de ses résultats sont consignés dans un document communément appelé "livrable". 
  3. Restitution orale ou présentation des résultats : compte rendu du test auprès du commanditaire lors d'une présentation orale formelle s'appuyant sur un support visuel.


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