Création du Club des Entreprises Françaises de Sûreté à l’International

SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Sécurité des lieux
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12/11/2012
Afin de structurer la profession et défendre les intérêts des entreprises françaises, AICS Protection, AMARANTE International, ANTICIP, CRISIS Consulting, ERYS Group, ESEI, GALLICE Group et GEOS ont créé fin octobre le CEFSI (Club des Entreprises Français



Afin de structurer la profession et défendre les intérêts des entreprises françaises, AICS Protection, AMARANTE International, ANTICIP, CRISIS Consulting, ERYS Group, ESEI, GALLICE Group et GEOS ont créé fin octobre le CEFSI (Club des Entreprises Françaises de Sûreté à l’International).
Cofondé par les leaders français des Entreprises de Services de Sécurité et de Défense (ESSD) Françaises, le CEFSI souhaite peser pour renforcer la présence des entreprises françaises de sûreté dans la conquête des marchés et renforcer leur influence sur le marché mondial, pour les intérêts nationaux.

 

Des enjeux stratégiques
La France accuse un retard certain dans l’organisation de ce secteur d’activité, ce qui constitue un handicap à la croissance économique de ces entreprises dans les pays émergents.
Le chiffre d’affaires cumulé des acteurs français atteint les 100 millions d’euros, avec une croissance à deux ou trois chiffres depuis quelques années.
Les CEFSI a pour objectif de renforcer les capacités des PME, ETI et grands groupes français à se déployer à l’international sur ces terrains difficiles mais à fort potentiel. La timide présence française sur les marchés irakiens de la reconstruction évalués à 435 milliards d’euros, illustre clairement cette nécessité.
Par ailleurs, sur des marchés stratégiques comme l’énergie, la défense ou les communications, ces entreprises souhaitent s’imposer face à l’hégémonie des prestataires anglo-saxons.

Les objectifs du CEFSI

  • Organiser une profession en croissance constante : définition des concepts, normalisation et définition des bonnes pratiques dans les métiers concernés.
  • Proposer aux pouvoirs publics un interlocuteur crédible et légitime dans le cadre des débats concernant, notamment, l’éthique, la certification et la labellisation.
  • Défendre les intérêts économiques des ESSD françaises, dans un secteur largement dominé par les anglo-saxons.
  • Promouvoir l’approche française et soutenir la croissance d’une offre respectueuse des intérêts nationaux en termes de compétitivité et d’influence.