Deux études pilotes menées par l’INVS

ORGANISATION DE LA PREVENTION || AT / MP - Pénibilité
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28/11/2011
Dans le cadre de la surveillance des cancers d'origine professionnelle, il serait utile de disposer de taux d’incidence de cancers selon les métiers. Ce type d’indicateur n’existe pas, à l’heure actuelle en France

Dans le cadre de la surveillance des cancers d'origine professionnelle, il serait utile de disposer de taux d’incidence de cancers selon les métiers. Ce type d’indicateur n’existe pas, à l’heure actuelle en France.

Pour les définir, il est nécessaire de connaître les caractéristiques professionnelles de chacun des cas de cancers incidents. Le recensement des cas est déjà réalisé par les registres des cancers dans certains départements, mais ne comporte pas d’information professionnelle.

À ce titre, l’INVS a mené deux études dont l’objectif était de tester différents circuits de recueil d’informations simples (dernier emploi exercé et emploi le plus long) auprès des patients en amont de l’enregistrement par les registres.

Les études ont porté sur :

  • les cancers urologiques dans l’Hérault,
  • les cancers broncho-pulmonaires en Vendée.

Le taux de réponse globale (questionnaires validés/ensemble des cas des registres) était respectivement dans ces deux départements de 14 % et 16 %. En revanche, dans les deux départements, 90 % des informations disponibles sur la profession et 70 % sur les secteurs d’activité ont pu être codées pour le dernier emploi. Cependant, le faible taux de réponse globale n’est pas en faveur d’une extension de ces procédures à l'ensemble des registres.
Un des enjeux pour la surveillance des cancers d’origine professionnelle sera d’avoir recours aux données de carrière professionnelle, détenues par les caisses de retraite, et de les coupler aux données individuelles de santé.


Plus d’infos :
http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Travail-et-sante/2011/Recueil-d-informations-professionnelles-aupres-de-patients-atteints-de-cancer