Biométrie : les Français réservés

Empreinte
SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL || Prévention intrusion / malveillance
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12/06/2013
Une étude du CREDOC fait le point sur la position des Français par rapport aux techniques d’identification biométrique : oui dans un cadre institutionnel, non dans un cadre marchand.

La recherche menée par le CREDOC avec le soutien de la CNIL révèle une réserve certaine de la population française vis-à-vis de l’utilisation de la biométrie dans de nombreux domaines de la vie quotidienne.

Sur huit propositions d’utilisations de techniques biométriques, seules deux rencontrent l’adhésion d’une majorité d’interviewés : la conservation des données biologiques dans les fichiers de police à fin d’identification des auteurs d’infraction et l’intégration de données biométriques dans les cartes nationales d’identité.

Toutes les autres propositions portant sur l’accès aux bâtiments, l’utilisation des ordinateurs ou téléphones, le pointage des horaires de travail et a fortiori le paiement dans des magasins sont rejetées par une majorité d’interviewés.

L’étude pointe que les avis exprimés diffèrent selon le rapport aux nouvelles technologies, le sentiment d’insécurité et l’opinion politique.

Quel que soit leur profil, les Français s’expriment majoritairement pour la liberté de choix : 46% des personnes interrogées considèrent qu’il est nécessaire d’avoir le choix quant à l’utilisation de ses empreintes digitales dans la vie courante. Et 90% d’entre elles s’inquiètent des possibilités offertes par la reconnaissance automatique des visages sur les photos numériques sans accord préalable.