1er baromètre de la gestion globale des risques au sein des collectivités

ORGANISATION DE LA PREVENTION || Management SST
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26/06/2013
A une très grande majorité, les collectivités estiment qu’elles n’ont pas encore développé une culture et une maturité suffisantes pour disposer d’une vue d’ensemble de leurs risques et les gérer.

L’étude menée par le cabinet Arengi pour le compte de l'ADGGC (Association des Directeurs Généraux des Grandes Collectivités) et de l'AMRAE (Association pour le Management des Risques et des Assurances de l'Entreprise) met en lumière l’environnement de risques extrêmement complexe dans lequel les collectivités évoluent désormais.

Dans le top 5 des risques que les collectivités considèrent comme prioritaires, en termes d’exposition et de marge d’amélioration :

  1. Les accidents du travail et maladies professionnelles
  2. La défaillance d’un satellite, d’une concession, d’une délégation de service public
  3. L’échec d’un chantier interne de modernisation ou d’un projet de réforme
  4. L’absentéisme
  5. La défaillance critique : indisponibilité des systèmes d’information

77% des collectivités interrogées estiment que le développement de la culture du risque est inégal au sein de leur entité, dépendant des domaines d’intervention : élevé dans le domaine de la santé et sécurité au travail ou la gestion, insuffisant en sécurité civile ou continuité d’activité…

La mise en place d’une cellule ou d’une fonction dédiée à la gestion globale des risques reste très limitée puisque 26% seulement des collectivités en ont fait la démarche.

Néanmoins 36% des répondants ont mis en place une cartographie des risques et si on y ajoute les 30% de collectivités déclarant avoir le projet de déployer cet outil, ce pourcentage élevé démontre l’engagement des collectivités dans une phase de transition vers une démarche plus structurée de gestion des risques.