L’ANACT publie les résultats du sondage «Allongement de la vie au travail»

ORGANISATION DE LA PREVENTION || AT / MP - Pénibilité
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06/06/2011
À l’occasion de la 8e édition de la Semaine pour la Qualité de Vie au Travail, le Réseau ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) a réalisé avec l’institut TNS Sofres, un sondage auprès de 800 salariés sur l’allongement de la


À l’occasion de la 8e édition de la Semaine pour la Qualité de Vie au Travail, le Réseau ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) a réalisé avec l’institut TNS Sofres, un sondage auprès de 800 salariés sur l’allongement de la vie au travail (enquête par téléphone du 21 au 29 mars 2011).
L’échantillon est représentatif des salariés français actifs occupés de 18 ans et plus – méthode des quotas : sexe, âge, profession, statut professionnel et stratification par région.

Les personnes interrogées n’ont pas toutes le même avis sur la question de l’allongement de la vie professionnelle :
50 % l’envisagent sereinement, notamment les jeunes (77 %) et les cadres (59 %), alors que 49 % en ont une perception négative. Les plus pessimistes sont les salariés proches de la retraite et les salariés du public (58 %). À l’inverse, les plus proches de la retraite ainsi que les salariés du public sont les plus pessimistes (58 % pour ces deux catégories).

Les raisons d’une attitude positive quant à l’allongement de la vie au travail tiennent avant tout à la satisfaction actuelle du salarié dans son emploi : une activité intéressante, de bonnes conditions de travail... À l’inverse, ceux qui envisagent mal l’allongement de la vie au travail soulignent en priorité le manque de temps disponible pour les autres projets (58 %) ou des conditions de travail pénibles.

55 % des Français sont inquiets des conséquences de leurs emplois sur leur santé à long terme. Ils identifient deux types de risques (touchant différemment le salarié selon sa catégorie socioprofessionnelle) : physiques et psychosociaux (liés au stress).
Les travailleurs peu inquiets pour leur santé évoquent avant tout une charge de travail supportable (89 %), une bonne hygiène de vie (86 %), un niveau de stress acceptable (86 %) et un travail varié et enrichissant (86 %) comme facteurs de longévité. Ils sont persuadés qu’ils continueront à développer leurs compétences jusqu’à la fin de leur vie professionnelle et resteront impliqués dans leur métier. Les deux constats vont de pair puisque 75 % de ceux qui pensent que leurs compétences stagneront estiment également que leur implication faiblira.

Les résultats complets du sondage disponibles en ligne sur www.qualitedevieautravail.org